Mon Journal de Bord au Costa Rica, Février 2006
5 février 2006
Nous
avons été déposés à l’aéroport Charles De Gaulle par un ami. Nous nous
sommes installés dans l’avion (compagnie Air France) après avoir enregistré
nos bagages. Nous nous préparons
pour 12 h de vol avec une escale à Caracas de 2h. Pendant le trajet j’en ai
profité pour lire le livre de la classe, regarder des films, écouter de la
musique, jouer à ma console portable, manger du poisson pas très bon.
Le
temps m’a paru long.
De
mon hublot je voyais une mer de nuages et j’ai aperçu des îles comme la
Martinique et la Guadeloupe.
A
l’aéroport de San José il y avait des contrôles avec un chien. Celui-ci
reniflait les passagers arrivant.
Puis
nous sommes allés dans une entreprise de location de voitures et nous avons loué
une voiture. Ensuite nous avons été dans un hôtel dont nous avions réservé
les chambres par internet. Son nom était « Coconut Hotel ».
Nous
nous sommes couchés à 9h (21h) du soir (il était 4h du matin à Paris).
6
février 2006
A
3 heures du matin, j’ai vomi le poisson de l’avion, j’ai fait nuit blanche
jusqu’à 6 h du matin. Après un petit déjeuner très léger, je suis allé
me reposer toute la matinée.
En
début d’après midi comme j’étais debout et en forme nous sommes allés
visiter un zoo.
Là,
j’ai pu découvrir le quetzal oiseau mythique du Costa Rica, des tortues, des
singes, des toucans, des iguanes dans un environnement de forêt tropicale.
A
la fin de la journée, après avoir trouvé les indications dans les arbres nous
sommes arrivés dans une ferme à papillons juste avant la fermeture…
L’hôtesse
d’accueil nous la laisse visiter gratuitement. La visite fut brève et très
colorée.
Puis
je suis content de retrouver mon lit après un bon repas et un bonne douche.
7
février 2006
Le
matin, je me suis réveillé après une bonne nuit de sommeil. Après un petit déjeuner
copieux (œuf, fromage, jambon, ananas, mangue, banane, melon) nous prenons la
route pour aller voir un volcan avec deux cratères dont un avait des fumées de
soufre qui s’échappait par endroit. Nous avons repris la route pour nous
diriger vers un immense jardin superbe où il y avait une vaste serre à
papillons, un endroit aménagé où venaient se restaurer des colibris de différentes
familles. Ce qui m’a beaucoup ému c’est lorsqu’un un colibri est venu
s’abreuver sur la mangeoire que je tenais. J’ai pu découvrir les couleurs
merveilleuses de son plumage ainsi que son bec long et fin de trois centimètres.
Nous
sommes allés au ranarium où vivent de toutes petites grenouilles colorées de
quelques centimètres, quelquefois portant un poison mortel.
C’était
un très bel endroit et nous sommes rentrés dîner et dormir
8
février 2006
Nous
sommes partis à 9 h par la route Panaméricaine et nous sommes arrivés à
Canas (région du Guanacaste) à 12 h 30. Après avoir mangé, nous sommes allés
dans une réserve de félins (puma, jaguar, ocelet, chat Margay). Nous avons
repris la route pour aller à Tilaran où nous avons dormis, et en chemin, nous
avons vu des singes hurleurs dans un grand arbre. Nous avons fait une petite
ballade autour du lac Arenal par la piste.
9
février 2006
Après
le petit déjeuner nous sommes partis pour le parc national de Monteverde par
une piste très caillouteuse pendant 40 kms. Visite à Monteverde où il y avait
des oiseaux, un porc-épic, un agouti, un coati, et un très beau serpent vert.
Visite
du Ranario où sont conservés dans des biotopes adaptés les différents
batraciens du Costa Rica. Certaines grenouilles très colorées ne mesurent que
3 cm.
Je
suis allé sur des ponts suspendus appelés sky walk au-dessus de la forêt
vierge. J’ai bien aimé car ça faisait comme si on était sur le haut des
arbres.
Sur
le chemin du retour, et comme je l’avais déjà remarqué en Namibie, les écoliers
sont en uniforme (le haut bleu clair et le bas bleu marine).
10
février 2006
Nous
nous levons de bon matin pour nous rendre au parc national de Palo Verde où
nous nous sommes arrêtés à une lagune ;
il y avait des centaines d’oiseaux. Je suis monté à un observatoire
haut d’une dizaine de mètres où je voyais bien mieux les ibis, les canards
à bec rouge, les jacanas, les aigrettes, les spatules roses, etc….
Nous
avons rencontré sur un ponton un ornithologue mexicain qui observait ce que
mangeaient certains oiseaux.
Nous
sommes arrivé à la fin du parc où il y avait un fleuve, là, nous avons pu
surprendre un petit crocodile qui s’est caché dans l’eau boueuse.
Nous
avons mangé dans la cantine du parc avec les ouvriers agricoles ; les
plats étaient délicieux, typiques du Costa Rica préparés par une dame fière
de nous faire déguster ce repas.
Dehors
il y avait des iguanes verts et d’autres gris que j’ai filmés.
Mon
regard s’est porté sur un singe capucin qui dévalait les arbres à une
vitesse incroyable.
Nous
avons repris la route pour aller au lac Arenal où il y avait des surfeurs tirés
par des parapentes. Cela était très spectaculaire parce qu’il y avait
beaucoup de vent puis nous sommes rentrés à l’hôtel après quelques petits
achats nécessaires au quotidien.
11
février 2006
Après
m’être levé assez tard, nous avons pris la route de Puntarenas, puis nous
pris un ferry pour aller à Paqueta qui est sur une presqu’île paradisiaque.
Nous avons pris une route avec tous les 2 mètres des nids de poules (plutôt
d’autruches) dus à la saison des pluies. Après une demi-heure de route nous
trouvons un petit hôtel où les chambres étaient appelées « cabinas ».
Nous avons eu des spaghettis avec
des fruits de mer délicieux.
Une
baie s’offrait à nous où le sable était noir. J’ai trouvé extraordinaire
que nous nagions avec les pélicans qui plongeaient dans l’eau pour attraper
des poissons.
Nous
sommes contents de nous coucher pour enlever le sel de la mer.
12
février 2006
Aujourd’hui
petit déjeuner à 6 heures. Nous nous dirigeons vers la réserve animalière de
Curu. Nous prenons un sentier pour aller à la lagune, puis nous découvrons
qu’elle est asséchée. Dommage !
Nous
poursuivons notre chemin et soudain nous nous retrouvons au milieu d’une
vingtaine de capucins dévalant les arbres. L’un d’eux fit une chute de dix
mètres.
Nous
revenons au centre du parc, puis nous nous précipitons dans la mer pour nous
rafraichir. En revenant de la plage, nous découvrons des dizaines de petits
crabes oranges (appelés violonistes).
Autour
du petit restaurant nous voyons cinq magnifiques aras, une mère et son petit
singe hurleur et de nouveau des capucins.
Après
le repas, nous retournons à la plage pour nous baigner. Puis finalement nous
longeons la mangrove remplie de palétuviers où nous surprenons un grand
crocodile.
A
la fin de la journée, nous retournons à Puntarenas par ferry puis Baco et nous
trouvons un hôtel.
13
février 2006
Le
climat ayant changé (il y a douze microclimats) la climatisation devient nécessaire :
l’air est chaud et humide.
Après
un petit déjeuner agréable, nous allons vers Tarcoles. En traversant le Rio
Tarcoles nous découvrons des crocodiles (j’en ai compté 25).
Puis
nous faisons un détour par Jaco où nous retirons de l’argent, achetons de
l’eau, téléphonons une nouvelles fois à Myriam et ma sœur Laura ; pour
les timbres il faudra attendre demain : la poste est fermée !
Nous
quittons cette ville trop touristique selon moi. En retrouvant la nature
tranquille nous n’hésitons pas à aller une fois de plus voir des
grenouilles, des serpents, des papillons et des araignées.
Il
faut dire que ces bestioles sont fascinantes (serpents et araignées) ou très
colorées (papillons et grenouilles). Nous avons vu des grenouilles, des
crapauds, des serpents et araignées dans leur biotope reconstitué.
Nous
allons dans une serre à papillons où il y a des grenouilles magnifiques.
La
visite terminée nous réservons un tour de bateau sur le fleuve pour admirer la
faune sauvage. Arrivés à l’hôtel je me précipite dans la piscine avec papa
et Jean Claude sous l’appareil de Gisèle.
14
février 2006
Il
y avait des touristes bruyants qui se sont calmés vers 3 heures du matin donc
la nuit a été courte mais reposante.
Notre
petit déjeuner était constitué d’un plateau
de fruits (banane, ananas, melon, papaye, orange) et des toasts avec de
la confiture.
Nous
avons pris une pirogue pour aller sur une rivière avec un guide qui parlait
français où nous avons vu des crocodiles, des spatules roses, des hérons de
différentes tailles, des cigognes, un lézard basilic « Jésus Christ »,
des échasses, des crabes et des caracaras. Après cette visite fantastique nous
nous occupons des tâches quotidiennes (téléphoner, faire la lessive, lire les
messages sur internet, aller à la poste). Pendant que se fait la lessive, nous
allons encore une fois à la plage… avec 30° de bonnes vagues. En rentrant au
dortoir (13 lits pour nous quatre), nous avons vu des étincelles ressemblant à
un feu d’artifice, puis tout le quartier a été plongé dans le noir. Nous
nous éclairons avec des lampes frontales pendant 5 minutes au dortoir. J’ai
trouvé ce soir amusant.
15
février 2006
Nous
nous levons vers 8 heures et je pense qu’il est 15 heures en France. Nous
prenons un guide et nous allons visiter le parc Manuel Antonio. Le sentier est
situé entre les côtes superbes qui bordent l’océan Pacifique et la forêt
vierge. Dans notre ballade, il y a des iguanes, des singes capucins, des éperviers,
des chauves-souris et j’ai filmé une maman parresseux qui porte son petit,
ainsi que des oiseaux et des ratons laveurs. Puis le guide ayant fini sa
mission, nous sommes abandonnés sur une des plus belles plages du Costa Rica.
La, nous taquinons un Bernard l’ermite et nous plongeons dans un océan entre
25 et 30° bordé de palmiers et de cocotiers. La plage est d’un sable
magnifique ou je trouve des morceaux de corail blanc. En revenant de la plage,
nous découvrons un autre lézard basilic Jésus Christ, qui paraît il, sait
marcher sur l’eau. Puis nous rentrons au dortoir pour une bonne douche puis
pour dormir.
16
février 2006
Il
est 8 heures du matin, je me connecte sur MSN avec ma sœur. En effet il y a une
salle avec 12 ordinateurs connectés à internet. Pour être certain de
l’avoir en ligne, je lui avais donné rendez-vous à 15 h (heure de France)
par mail.
Nous
nous sommes arrêtés à Quepos pour prendre du carburant. Nous prenons la piste
sur 40 kms de montagne dont le col atteint 3OOO mètres, l’air est plus frais.
Nous
remarquons qu’il y a beaucoup de végétation, je me demande comment les gens
ont pu faire pour construire la piste à travers la forêt vierge. Nous sommes
arrivés dans une maison à louer.
17
février 2006
Nous
nous levons à six heures du matin pour aller essayer de découvrir l’oiseau
mythique du Costa Rica.
Il
y a aussi des ornithologues des différents pays qui essaient aussi de le découvrir.
Après une demi-heure d’attente nous le découvrons enfin avec difficulté. Le
mâle a une queue d’environ 30 cm de couleur turquoise en forme de lyre. La
femelle est comme le mâle, la tête ronde toute ébouriffée avec un bec jaune
mais elle n’a pas cette longue queue.
Nous
prenons le petit déjeuner (pancake avec du sirop d’érable) et nous passons
la matinée à observer des colibris et des lézards. J’ai trouvé cette découverte
et cet endroit magiques.
Nous
passons l’après midi à rouler sous une pluie fine
18
février 2006
Après
une bonne nuit de sommeil (je me suis levé après les autres) nous partons en
direction de Cahuita qui est au bord de la mer des Caraïbes.
En
chemin nous nous arrêtons au centre de sauvetage des paresseux. Nous commençons
par une visite en pirogue sur un cours d’eau pour aller voir des oiseaux. Tout
au long du rivage nous verrons des hérons, un trogon, plusieurs gobe-mouches
jaunes et à ma grande surprise je vois un basilic émeraude, un petit regret
c’est juste de ne pas le voir courir sur l’eau.
Nous
verrons deux boules dépasser de l’eau : ce sont les yeux d’un petit caïman.
Après une vidéo intéressante sur la vie et les dangers que vivent les
paresseux. Gisèle en a touché un tout petit, pensant que c’était une
peluche : fou rire général. Nous arrivons à Cahuita et nous trouvons un
hôtel au bord de la mer.
19
février 2006
Après
un réveil tardif, nous allons dans un petit restaurant (super vue sur la rue
boueuse).
Après
avoir acheté quelques souvenirs nous allons au parc national Cahuita où nous
verrons plusieurs lézards verts et des fourmis coupeuses de feuilles que j’ai
filmées.
Après
avoir filmé des surfeurs nous rencontrons un garçon blessé à la main que
nous emmenons aux urgences à Puerto Limon d’où partent les bananes dans le
monde entier. Route tranquille jusqu’à Alajuela où nous couchons. Puis nous
rendons la voiture de location.
20
février 2006
Nous
nous levons à 4 h 45. Puis nous prenons un car pendant 5 heures (j’ai dormi 3
heures) pour aller sur un bateau où il y avait une vingtaine de personnes.
Nous
arrivons à Tortuguero, c’est un village sans route, le seul moyen d’accès
est la rivière.
Après
avoir bien mangé je vais à la piscine avec nos amis français tout l’après
midi pendant que les trois autres vont visiter le village. A la tombée de la
nuit nous entendons des grenouilles, plus tard nous voyons des crapauds énormes.
21
février 2006
Nous
avons passé une bonne nuit bien que nos voisines américaines aient été
bruyantes.
Ce
matin il pleuvait beaucoup. Après le petit déjeuner nous allons dans la forêt
vierge pour aller découvrir des singes hurleurs, des araignées et une vipère
jaune.
Sur
le chemin très boueux, je me suis retrouvé le pied sans la botte dans la boue.
Avant le déjeuner, je travaille le passé composé en pensant aux copains. Avec
Axel et sa maman nous allons faire une sorte d’Accrobranche dans la canopée,
superbe vue sur l’ensemble de la forêt vierge. Tous ensemble nous observons
en bateau, des singes capucins, des hérons, des basilics, des paresseux, une
loutre et le magnifique oiseau serpent (anhinga) en action.
Retour
et plongeons dans la piscine en sirotant un coca. Puis journal de bord et maths.
22
février 2006
Après
le petit déjeuner nous préparons les bagages et réparons en bateau au milieu
des hérons. Nous repartons en mini bus pour aller déjeuner dans un restaurant
avec une serre aux papillons. Avant de repartir nous verrons dans la serre une
superbe chenille. Puis nous repartons pour San José (la capitale) où sont déposés
tous les passagers petit à petit. Le conducteur nous déposera près de la
poste pour que nous achetions des timbres de collection.
Nous
rentrons à l’hôtel et nous préparons les bagages pour le retour. Je fais
quelques exercices de maths : je garde la poésie pour l’avion.
Demain
retour en France en avion, départ à 10h40.
23
février 2006
Retour
en avion par Caracas, et arrivée le 24 février à Sannois !
Signé : Kévin Chevry
Et
encore un grand Merci à mon ami Jean-Claude pour avoir
partagé ma chambre tous les soirs et avoir joué avec Max !